Portfolio Les images de la manifestion de la Fno à Paris
Un millier d’éleveurs ovins des quatre coins de la France se sont rassemblés jeudi 13 novembre à Paris à l’appel de la Fédération nationale ovine pour manifester leur désarroi et leur volonté de vivre de leur métier.
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Les éleveurs attendent les discours des représentants syndicaux avant de poursuivre leur transhumance vers le ministère de l’agriculture où ils espèrent rencontrer Michel Barnier, sans toutefois se faire d’illusions.
Leur manifestation vise d’abord à rappeler qu’ils sont les acteurs essentiels de l’aménagement des territoires ruraux. Les éleveurs espèrent attirer à eux toute la sympathie des parisiens après avoir acquis celle des marseillais !
11h30, départ du cortège d’éleveurs de l’Ecole Militaire à Paris sous la bannière de la Fnsea et de la Fédération nationale ovine (Fno) (© FH, Terre-net Média) |
Vers 12 heures, en tête du cortège, Serge Préveraud, président de la Fno. Les éleveurs descendent le Champ de Mars pour se rendre vers la Tour Eiffel. « Le plan d’urgence du ministre de l’agriculture répond partiellement aux attentes des éleveurs. Ce n’est pas 50 millions d’euros qui sont nécessaires pour sauver du naufrage la filière ovine mais 150 millions ! », explique Serge Préveraud. (© FH, Terre-net Média) |
Le cortège est précédé par un troupeau d’une centaine de brebis accompagnées par quelques béliers. Le département de l’Aveyron est fortement représenté. (© FH, Terre-net Média) |
Dans le cortège se sont joints des représentants de syndicats agricoles irlandais, britannique, allemand et belge, entre autre, pour soutenir les éleveurs français et revendiquer avec eux une prime couplée à la brebis de 27 euros. (© FH, Terre-net Média) |
En rejoignant la tour Eiffel, le cortège s’est mêlé quelques minutes à celui des fonctionnaires de l’Onf qui manifestent contre la délocalisation de leur siège à Compiègne. « Suivons-les comme des moutons », s’exclame l’un des fonctionnaires. (© FH, Terre-net Média) |
Un éleveur parmi d’autres avec des pancartes parfois émouvantes. (© FH, Terre-net Média) |
Thomas Giraud, 23 ans, éleveur de bovins (40 VA) et d’ovins (180 brebis) viande dans les Deux-Sèvres sur 70 ha. Ce passionné installé depuis trois ans vit avec 800 euros par mois voire 600 euros! Lui aussi demande une prime à la brebis portée à 27 euros. (© FH, Terre-net Média) |
Louis Valery Giscard d’Estaing, député du Puy de Dôme et Pierre Borel A. L’huissier, député de Lozère (en arrière plan) discutant avec des éleveurs-électeurs de leur circonscription. Ils regrettent de ne pas avoir été rejoints par d’autres de collègues élus de l’Assemblée nationale. (© FH, Terre-net Média) |
Retour à l’Ecole Militaire. Pose sandwich partagée avec un policier racontant ses souvenirs de manifestations passées avec d’autres agriculteurs ! (© FH, Terre-net Média) |
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